La petite bonne

Je les ai comptées : 29 critiques enthousiastes sur les pages des revers de ce roman, petit trésor dans la forme comme dans le fond.

Sans compter celle d’Augustin TRAPENARD sur la page de couverture  » … un livre qui va vous marquer « 

Mais j’aime particulièrement celle qu’une lectrice de la bibliothèque que je fréquente, a laissé  » On ne peut l’oublier par le thème original et l’époque. C’est un sujet peu traité et pourtant les souffrances des poilus, les handicaps à surmonter sont intemporels « .

L’immédiate après-guerre

Les hivers sont froids. Les classes sociales sont très marquées. La pauvreté, la dureté de la vie, le manque de confort font partie du quotidien du plus grand nombre.

La jeune domestique, mariée, court de patrons en patrons

Ses doigts sont gourds, les seaux sont lourds, les parquets éreintants…

Tout au long de l’ouvrage, elle va s’exprimer en vers.

Tandis que ses employeurs principaux, eux, se racontent en prose.

Une mise en page innovante

Très vite, le lecteur s’approprie du rythme vers/ prose tout au long de l’ouvrage, sur des pages qui se font face : les protagonistes dialoguent ainsi, de visu pourrait-on dire.

Lui

Jeune pianiste entièrement dévoué à son art, devenu invalide, en fauteuil, suite à deux bombardements meurtriers sur le front.

Elle

Amoureuse presque naïve avant la guerre, épouse rongée par la culpabilité et encastrée dans le devoir après la guerre.

La partie de campagne

C’est la première sortie de l’épouse, seule, depuis le retour du front de son mari. L’air tant attendu pour cette partie de chasse en Normandie chez une ancienne camarade de classe, tourne à l’asphyxie.

Plusieurs dénouements

qui nous emmènent au milieu des ressorts les plus secrets de nos culpabilités.

Profitez-bien !

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